Le NIO ET5 Touring bouscule l’ordre établi avec des caractéristiques très strictes. Accélérant de 0 à 100 km/h en seulement 4 secondes, ce break électrique offre des performances jusqu’ici réservées aux pures voitures de sport. Mais, comme nous le savons, la vitesse en ligne droite n’est pas synonyme de plaisir de conduire. Notre mission aujourd’hui est de découvrir si l’ET5 Touring est plus qu’un simple sprinter. Au cours de cet essai approfondi sur le terrain, nous découvrirons quelle est l’autonomie réelle dans des conditions quotidiennes en Belgique, et si le NIO est moins performant là où cela compte vraiment.

NIO ET5 Touring Long Range

La voiture d’essai est la version Long Range dotée de la plus grande batterie de 100 kWh bruts (90 kWh nets utilisables), promettant une autonomie de 560 km selon le WLTP. Elle sera disponible à partir de 70 750 euros. Le moteur électrique développe 490 ch, la voiture est équipée d’une transmission intégrale et passe de 0 à 100 km/h en 4 secondes. La vitesse maximale est de 200 km/h.

Foire aux questions

NIO ET5 Touring Long Range test d'autonomie

Lorsque vous poussez le NIO ET5 Touring à fond, l’autonomie diminue logiquement. Sur l’autoroute, à une vitesse d’environ 120 km/h et à une température d’environ 15 degrés, la consommation a oscillé entre 17,2 et 19,4 kWh aux 100 kilomètres. Cela se traduit par une autonomie estimée entre 523 km et 464 km.

NIO ET5 Touring Long Range test d'autonomie

Lorsque nous repoussons les limites sur les routes intérieures des Ardennes et que nous adoptons une conduite vraiment sportive, la consommation passe à 21 kWh aux 100 km. Dans ce scénario, nous obtenons une autonomie minimale estimée à 429 km. Il s’agit d’une autonomie tout à fait utilisable et acceptable, même dans les conditions de conduite les plus exigeantes, en tirant pleinement parti de l’impressionnante puissance du véhicule.

Cependant, l'ET5 Touring a également obtenu des résultats surprenants en matière d'efficacité. En conduite plus silencieuse, notamment en ville et sur les routes de campagne, la NIO a atteint des chiffres de consommation exceptionnellement bas. Après un trajet en ville, nous avons enregistré une consommation de seulement 14,1 kWh aux 100 kilomètres. Il convient toutefois de noter que j'ai pu rouler tranquillement en ville, sans embouteillages importants. Sur la base de la capacité utilisable de 90 kWh, cela équivaut à une autonomie estimée à 638 km. Même lors d'une conduite tranquille sur les routes intérieures des Ardennes, la consommation est tombée à 14 kWh, ce qui représente une autonomie estimée à environ 643 km. La NIO ET5 Touring dépasse ainsi la valeur officielle WLTP de 560 km en conditions réelles, ce qui prouve la grande capacité de sa batterie et son efficacité.

Cependant, l’ET5 Touring a également obtenu des résultats surprenants en matière d’efficacité. En conduite plus silencieuse, notamment en ville et sur les routes de campagne, le NIO a atteint des chiffres de consommation exceptionnellement bas. Après un trajet en ville, nous avons enregistré une consommation de seulement 14,1 kWh aux 100 kilomètres. Il convient toutefois de noter que j’ai pu rouler tranquillement en ville, sans embouteillage notable. Sur la base de la capacité utilisable de 90 kWh, cela équivaut à une autonomie estimée à 638 km. Même lors d’une conduite tranquille sur les routes intérieures des Ardennes, la consommation est tombée à 14 kWh, ce qui représente une autonomie estimée à environ 643 km. La NIO ET5 Touring dépasse ainsi la valeur officielle WLTP de 560 km en conditions réelles, ce qui prouve la grande capacité de sa batterie et son efficacité.

La NIO ET5 Touring est une voiture très contrastée. À l’extérieur, elle se distingue par un design sportif et élégant. Je pense qu’elle se situe au niveau d’une BMW Série 3 Touring en termes d’esthétique. Le caractère sportif est souligné par le diffuseur, le becquet de toit et les poignées de porte encastrées. Le seul inconvénient esthétique est la « bosse » au-dessus du pare-brise, qui abrite les caméras et le capteur Lidar. Il s’agit d’un élément fonctionnel, mais « présent ».

Dans l’habitacle, les matériaux se distinguent, avec un mélange de tissu d’aspect scandinave sur les panneaux de porte et de cuir synthétique sur les sièges. Ici, la sensation premium du cuir véritable nous manque. Le cockpit comporte deux écrans génériques rectangulaires qui ne sont pas parfaitement intégrés, mais le logiciel lui-même est rapide, intuitif et fonctionne parfaitement. La position assise est haute et offre une excellente visibilité, similaire à celle d’une Tesla. La suspension est confortable, bien qu’il y ait eu quelques cliquetis à l’arrière de la voiture d’essai. Le plus gros inconvénient en conduite est le Pilot Assist: le système est trop envahissant lors des changements de voie, le volant jouant contre lui, et le régulateur de vitesse adaptatif freine parfois beaucoup trop tôt. En revanche, la possibilité de personnaliser les réglages de conduite, y compris le freinage à récupération d’énergie et la précision de la caméra à 360° lors des manœuvres de stationnement, est un point positif.

Je n’ai pas effectué de test de charge, mais je peux vous dire que la charge en courant alternatif se fait à un rythme de 11 kW. La charge en courant continu se fait à un rythme de 125 kW ou 180 kW. La batterie existe en deux versions avec des puissances de charge maximales différentes. La charge rapide de 10 % à 80 % prend respectivement 40 ou 26 minutes.

Quelle est donc la conclusion de cet essai approfondi sur le terrain ? La NIO ET5 Touring est une voiture de contrastes. D’un côté, vous avez une accélération impressionnante et un design moderne et frais. Elle est rapide et la consommation de carburant, combinée à la très grande batterie, est excellente. Cela vous permet d’atteindre une autonomie minimale d’environ 429 km. Ceci pour une conduite sportive et des trajets sur autoroute. En ville, sans trafic intense, ou sur des routes de campagne, j’ai atteint une autonomie d’environ 643 km, ce qui est même supérieur à la valeur WLTP. Des chiffres qui font mal. Ce que j’ai également trouvé positif, ce sont les nombreuses options permettant de personnaliser les paramètres de conduite, la position assise offrant une bonne vue d’ensemble et le grand toit panoramique. Nous avons effectué le test en novembre, à des températures raisonnablement douces d’environ 15 degrés et par temps sec.

Image de Johan De Haes

Johan De Haes

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